CONTEXTE ET CONSTATS
En matière de prévoyance, les femmes sont confrontées à des problématiques spécifiques. Durant leur vie professionnelle, nombre d’entre elles cumulent en effet les emplois, travaillent à temps partiel ou ponctuent leur parcours de pauses plus ou moins longues en fonction de la situation familiale. A cela viennent s’ajouter les écarts salariaux, ou encore un sentiment de moins bonne connaissance du système de prévoyance.
Une étude de l’Office fédéral de la statistique (2019) a considéré les revenus de 2 millions de femmes exerçant une activité lucrative : les deux tiers disposent d’un salaire annuel compris entre CHF 21 330.- et CHF 52 875.- et la moitié d’entre elles d’un salaire annuel médian de CHF 39 000.-. Plus de 500 000 femmes qui travaillent n’ont pas de 2ᵉ pilier. Autant d’éléments qui mettent en péril leur prévoyance.
Conséquence inévitable, le revenu dont elles disposent une fois arrivées à l’âge de la retraite est impacté de façon négative. Les chiffres sont éloquents et révèlent des écarts considérables entre les rentes selon les sexes : en Suisse, les rentes moyennes des femmes sont inférieures de 37 % à celles des hommes. Considérés séparément, le premier pilier (ou AVS) présente un écart de 3 %, tandis que pour la prévoyance professionnelle, ou deuxième pilier, la différence atteint 60 % (à noter que l’écart moyen dans l’Union européenne est de 39 %).
Comment expliquer de telles différences entre les rentes des hommes et des femmes ? L’avoir à disposition lors de la retraite, sur lequel se base le calcul de la rente, est lié au parcours professionnel : un arrêt momentané d’activité, par exemple suite à la naissance d’un enfant, ne représente pas seulement une suspension de cotisations, mais aussi un frein dans la carrière et donc dans la progression salariale. Quant au recours plus fréquent au temps partiel ou au cumul de plusieurs emplois, ils génèrent des cotisations généralement plus basses.
L’exemple ci-dessous illustre de manière chiffrée cette problématique (les données en bleu mesurent l’écart entre femmes et hommes) :
Pour pallier ces disparités et permettre aux femmes d’atteindre leurs objectifs de prévoyance, il importe de mettre en place de bonnes pratiques :
Le
3ᵉ pilier B offre une plus grande liberté pour compléter ses avoirs de prévoyance. Financé par une prime unique ou par des primes périodiques, il se décline à la retraite sous la forme d’un capital, d’une rente ou d’une combinaison des deux. Autre avantage de taille, les primes sont fiscalement déductibles à Genève.
En savoir plus sur le 3ᵉ pilier B
Enfin, la Rente certaine des Rentes Genevoises peut grandement contribuer à améliorer la prévoyance des femmes. Avec un taux d’intérêt garanti pendant toute la durée du contrat, elle permet de bénéficier, avec un profil fiscal différent de celui du 2ᵉ ou du 3e pilier, d’un revenu régulier pendant une durée comprise entre cinq et vingt-cinq ans.
En savoir plus sur la Rente certaine
Toute femme désirant consolider sa prévoyance devrait lui accorder une attention particulière et ceci assez tôt : il est en effet indispensable de la planifier largement à l’avance.
C’est en fonction de vos propres besoins, de votre situation économique ou familiale, de vos projets de vie ou de succession que sera défini le plan le plus adapté. La formule idéale passant souvent par une combinaison des divers éléments présentés ci-dessus, le recours à des experts peut s’avérer judicieux, voire indispensable. Sur demande, les conseillères et conseillers des Rentes Genevoises se tiennent à disposition pour offrir un conseil avisé et libre de tout engagement.